La chanson de Thierry Hazard de 1990, le Jerk*, met en scène Roger, qui travaille dans une usine qui sent bon l’oxyde de carbone. Mais Roger perçoit de l’épargne salariale, et il la subit plutôt que de l’utiliser ! Comment Roger peut-il reprendre la main ?
Roger est comme nous tous : il ne fait pas que manger du poulet aux hormones tous les midis à la cantine, il touche aussi ses primes de participation et d’intéressement !
Et chaque année, la réception de son bulletin d’option par Roger par courrier à son domicile provoque immanquablement un des deux scénarios suivants :
- soit le courrier est avalé par le meuble de l’entrée de son logement et il oublie de répondre
- soit Joséphine, sa femme, l’a ouvert et lui demande pourquoi son entreprise lui réclame de l’argent alors que c’est une prime !
Et dans tous les cas, Roger et Joséphine ont du mal à s’y retrouver dans ses choix. Peut-être vous sentez-vous proche d’eux ? Heureusement, Mon Partenaire Patrimoine est là pour les et vous aider !
C’est simple : Roger et Joséphine, si vous nous lisez, et vous tous fidèles lecteurs de notre blog, sachez bien que les primes de participation et d’intéressement que vous verse votre outil de travail sont de l’argent qui vous appartient ; et vous devez vous y intéresser, sinon vous risquez de perdre de l’argent !
Et pour ne pas perdre de l’argent, il y a 3 erreurs à ne pas commettre.
Première erreur : ne pas répondre à ses bulletins d’option de participation et/ou d’intéressement.
Il FAUT répondre à son bulletin d’options. Quand la participation ou l’intéressement se déclenchent, chaque bénéficiaire reçoit un bulletin d’options qui lui dit :
- il y a de la participation ou de l’intéressement, voici le montant de ta prime, que souhaites-tu en faire ?
- et on peut décider de la toucher tout de suite en cash en tout ou partie et de le placer dans son PEE ou son PERECO en tout ou partie
Problème : si on ne répond pas, il y a 3 effets collatéraux néfastes :
- la participation va par défaut dans le PEE pour 50% et dans le PERECO s’il existe pour 50% : on risque donc de subir un blocage épargne retraite sur de l’argent que l’on aurait préféré avoir disponible plus tôt / dans plus de cas dans le PEE
- l’Intéressement va par défaut dans le PEE pour la totalité : on risque de rater la possibilité de l’utiliser au moins en partie pour attraper l’abondement de l’employeur dans le PERECO, ratant ainsi le cadeau
Car, en effet, l’abondement, ce turbo de l’employeur à votre effort d’épargne, est parfois réservé à certains types de flux, par exemple seulement à l’intéressement. Et même quand ce n’est pas le cas, il est souvent plus facile d’épargner son intéressement ou sa participation que de trouver sur son compte en banque des sous disponibles pour verser dans ses plans et déclencher l’abondement.
Et 3ème effet néfaste : vous êtes placés automatiquement sur le choix de placement par défaut prévu dans le règlement des plans d’épargne, et donc vous ne maîtrisez pas votre niveau de risque ! Il vous faudra arbitrer après, c’est plus simple de choisir lors du versement !
Deuxième erreur à ne pas commettre : toucher ses primes de participation et d’intéressement en cash.
Il FAUT, en effet, éviter de toucher ses primes en cash et plutôt les placer. Toucher en cash, c’est :
- payer l’impôt sur le revenu sur ses primes
- et même si on n’est pas imposable, c’est peut-être perdre le droit à des prestations sociales sous conditions de ressources, car dans ce cas participation et intéressement rentreront dans les revenus pris en compte pour l’octroi de ces prestations.
- ne pas faire levier dessus pour aller chercher l’abondement prévu dans vos plans d’épargne salariale.
Allez concentrez-vous, je vous redis ce qu’il vous reste à dépenser de 1 000 € dépensés par votre employeur si vous êtes imposés à 30% de tranche marginale d’imposition :
- salaire : 386 €
- BIC BNC : 500 €
- intéressement ou participation touchés en cash : 753 €
- intéressement ou participation épargnés : 903 €
Donc ne touchez pas vos primes en cash. Mieux vaut placer et emprunter de l’argent en nantissant ses avoirs d’épargne salariale et rembourser quand c’est disponible, le taux d’intérêt sera inférieur à votre économie d’impôts ou à la perte de chance sur les prestations sociales ou sur l’abondement !
Troisième erreur : se désintéresser de la partie placements une fois que l’on a versé dans ses plans.
Vous pourriez, par manque de temps ou de compétence, être tentés même après avoir optimisé le placement de votre participation et de votre intéressement entre votre PEE et votre PERECO pour échapper à l’impôt et percevoir l’abondement de votre outil de travail… de ne pas vous intéresser à l’offre de fonds de placement disponible dans vos plans.
Vous allez nous dire l’épargne salariale a généralement mauvaise réputation, qu’on on dit que les placements sont plein de frais, peu performants et que le service n’est pas bon ? C’est totalement FAUX !
Cette légende a la vie dure. Et si vous le permettez, nous allons expliquer à Roger et Joséphine – et à vous, par la même occasion – pourquoi ils ont tort de croire ces racontars.
Commençons par la qualité de service. La gestion de l’épargne salariale, ce sont 3 métiers distincts : l’ingénierie des mécanismes et la pédagogie, la gestion financière des placements et la tenue des comptes.
La qualité de service, c’est la banque teneur de comptes qui la délivre pour l’essentiel : c’est avec elle que vous êtes en relation pour vos versements, vos arbitrages d’un placement à un autre, vos rachats d’épargne. C’est elle qui met à votre disposition site Internet, plateau téléphonique et application mobile
Ce métier industriel s’est très concentré ces dernières années : il reste 3 grandes bases logicielles et au plus 5 à 6 plateformes de service qui ont la taille critique. Cette concentration a permis des investissements importants. Et aujourd’hui, on peut dire que dans le domaine des services financiers de retail, l’épargne salariale est une des prestations les plus performantes : on est passé d’une logique de gestion « administrative » à une logique de service client, sans parler de la progression des interfaces électroniques et même physiques avec un rôle croissant des professionnels du courtage et du patrimoine dans la chaîne de valeur.
C’est la médiatrice de l’Autorité des Marchés Financiers elle-même qui le dit dans son dernier rapport. Il y a 11,2 millions de Français qui ont de l’épargne salariale, et en 2020 il y a eu seulement 196 réclamations ! En pleine période de restrictions sanitaires : c’est dire si la qualité de service est au rendez-vous.
Bien sûr, toutes les plateformes de tenue des comptes ne se valent pas, il faut regarder cela + les interfaces spécifiques clients développées pour aider les bénéficiaires à gérer leur épargne.
Ensuite, on peut parler des frais : là encore, c’est une légende urbaine que de dire que les placements des plans d’épargne salariale, les fameux fonds communs de placement d’entreprise sont chers et peu transparents !
- ils sont soumis aux mêmes contraintes d’affichage des frais que tous les autres OPCVM : on peut savoir combien on paye si on s’y intéresse
- l’AMF elle-même a fait une étude par catégorie de risque et conclut que les FCPE sont en moyenne moins chargés que les FCP ou SICAV équivalents !
Bien sûr, c’est une moyenne ; et là aussi il faut regarder ce que vous avez dans vos plans pour appréhender si les frais sont compétitifs ou non.
Et sur le 3ème point, sur la performance des placements, l’honnêteté commande de dire que toutes les offres d’épargne salariale ne se valent pas.
Et bien sûr cela s’objective en regardant le choix de FCPE disponibles et les services. Les questions à se poser sont :
- architecture fermée : fonds gérés exclusivement par la société de gestion du banquier qui tient les comptes, ou bien architecture ouverte patrimoniale en multigestion ?
- largeur de gamme : combien de fonds, y-en a-t-il suffisamment pour tous les projets d’épargne et attente des épargnants, notamment couverture des profils de risque et des classes d’actifs : immobilier, matières premières, marchés internationaux…
- profondeur de gamme : sur une classe d’actifs/pour un niveau de risque donné, est-ce que j’ai plusieurs choix entre lesquels répartir
- et bien sûr options d’accompagnement et de gestion pilotée si je ne veux pas faire moi-même et que j’ai besoin d’aide
Le plus souvent, ces caractéristiques de qualité de gestion financière se retrouvent dans les plans d’épargne distribués et accompagnés par un professionnel courtier ou CGP, qui dispose par ailleurs quand il est au niveau, d’une vraie compétence d’ingénierie et de pédagogie pour faciliter l’appropriation des solutions par les bénéficiaires. C’est clairement notre cas chez Mon Partenaire Patrimoine.
Donc consultez-nous pour intégrer votre épargne salariale dans votre stratégie patrimoniale !
Si vous êtes le dirigeant de votre entreprise ou de votre activité, nous pouvons vous aider à améliorer vos dispositifs pour vous et vos salariés après une phase d’audit simple et peu coûteuse.
Si vous êtes salariés, vous pouvez remonter sur votre patron ou vos représentants du personnel pour demander un audit. Et dans tous les cas, nous pourrons vous aider à optimiser votre existant et prendre les meilleures décisions possibles, quitte en dernier recours à rapatrier votre épargne salariale dans un environnement personnel si la qualité n’est pas au rendez-vous et que votre entreprise n’améliore pas les choses.
Dans tous les cas, une fois encore : l’épargne salariale c’est important, c’est l’argent des bénéficiaires, c’est votre argent, c’est optimisable ; et comme Roger et Joséphine, vous DEVEZ la prendre en mains.
Chez Mon Partenaire Patrimoine, nous accompagnons déjà une dizaine d’entreprises sur le sujet, et traitons systématiquement le sujet avec nos clients particuliers et professionnels : pour aider Roger et Joséphine et vous aider à passer d’une épargne salariale planplan à une épargne salariale dynamisée, comme dit la chanson, « sous les éclairs des stroboscopes » !
Alors S’IL VOUS PLAIT ne perdez plus d’argent en subissant votre épargne salariale, quand vous sortirez du dancing après avoir dansé le Jerk, ou quand vous aurez fini de jouer du trombone, comme dans la chanson, appelez-nous pour la prendre en mains !
*Pour les curieux ici le lien pour découvrir ou redécouvrir ce tube « soooo nineties » (et sa coiffure aussi !) 😊