Il y a des bons et des mauvais PER
Vous vous souvenez du sketch des chasseurs de la galinette cendrée des Inconnus ? Et bien on pourrait les imiter en disant que, vu d’un épargnant non averti, un bon PER il collecte, il capitalise, et il restitue, et c’est un bon PER, alors qu’un mauvais PER, il voit un épargnant, il collecte, il capitalise et il restitue, mais c’est un mauvais PER !
Pas facile donc si on n’est pas spécialiste de faire la différence entre un bon et un mauvais PER.
Pas de panique : Mon Partenaire Patrimoine est là pour vous !
Qu’est-ce qu’un bon PER ?
Commençons par les frais. Un bon PER, c’est tout d’abord un PER à 0 de droits d’entrée.
Les droits d’entrée sont presque toujours paramétrables à la main du distributeur qui peut vous les mettre à zéro. C’est notre pratique chez Mon Partenaire Patrimoine. Tout le sujet consiste à avoir le conseil initial, qui est parfois facturé à part, sans avoir le prélèvement sur les flux versés au fil de l’eau. Chez MPP, nous pratiquons 0 de droits d’entrée quitte à facturer un peu de conseil initial. Et le suivi est financé par une partie des frais de gestion dans le marché, qui sont aussi un des facteurs clés de choix d’un PER
Vous avez dit « Frais de gestion dans le marché » ?
Des frais de gestion dans le marché, cela veut dire moins de 1% sur les unités de compte, et inférieurs sur le fonds euros : nous parlons ici des frais de gestion du contrat. Mais ATTENTION ! Pour un tarif de cet ordre de grandeur, il faut exiger :
- un service gratuit de gestion pilotée (incluant l’absence de frais d’arbitrage)
- une garantie de table de mortalité à la souscription, c’est-à-dire la protection contre l’impact négatif de l’augmentation de l’espérance de vie sur le montant de la rente en cas de conversion du capital en rente à vie à l’échéance. C’est sur les frais de gestion que l’assureur met de côté de quoi financer cette garantie
Et les frais des unités de compte, nous direz-vous ?
Nous parlons ici du sujet de l’offre de gestion financière du PER qui, au-delà du fonds euros, est une affaire de largeur de choix et de qualité de la gestion. Et c’est vous qui décidez.
Certains préfèreront l’indiciel, moins coûteux ; d’autres, des fonds gérés activement, mais généralement plus chargés car déployant plus de coûts d’analyse et de gestion.
L’important – et c’est le cas depuis la réforme d’affichage des frais effective depuis le 1er juillet dernier – est de savoir quels services, quelles garanties et quelle performance nette on a en face de frais affichés désormais en toute transparence. Vous pouvez compter sur nous pour vous informer dans le cadre de notre devoir de conseil.
Il faut, par ailleurs, aussi prendre garde aux frais sur arbitrages et aux frais sur arrérages de rente, qui restent parfois très élevés. Ils comptent dans la facture finale, et tous les PER ne pratiquent pas les mêmes tarifs.
Mais les frais ne font pas tout dans la qualité d’un produit d’épargne….
Vaut-il mieux payer son prix un produit d’épargne de qualité et à la performance nette élevée que pas cher un produit aux caractéristiques techniques médiocres et aux performances faiblardes ? Chez Mon Partenaire Patrimoine, notre choix est fait.
Les journalistes de ToutSurMesFinances, dans le groupe d’appartenance de Mon Partenaire Patrimoine, délivrent chaque année les trophées « TOP PER ». Nous analysons les données fournies par une cinquantaine de répondants à notre grille d’analyse détaillée, ce qui est considérable.
Notre jury indépendant est notamment sensible aux points suivants :
- l’étendue de la gamme de placements disponibles. Le fonds euro ne peut pas tout faire : il faut une vraie diversification, en fonds eurocroissance car ils reprennent du poil de la bête avec la remontée des taux et surtout, dans le temps long de l’épargne retraite, en ajoutant aux unités de compte classiques des fonds immobiliers (OPCI, SCPI, SCI…) et des fonds de private equity / d’infrastructure, voire des fonds structurés
- cette étendue de gamme est essentielle pour trois raisons :
- diversification et recherche de rendement complémentaire au rendement des actions
- cohérence avec le reste du patrimoine : par exemple, ne pas mettre trop d’immobilier dans le PER, si le patrimoine est essentiellement composé d’immobilier. Il faut raisonner en exposition globale au risque
- adéquation avec les valeurs de l’épargnant : il y a, ici, le sujet des approches thématiques et de la qualité de la démarche ISR des produits proposés dans le plan. Autant qu’aux labels ISR, Greenfin et Finansol, nous sommes attentifs aux process de gestion des asset managers et à leurs convictions extra-financières : gare au greenwashing !
Et sur le plan logistique ?
Les services en ligne (souscription, demande de transfert, demande de liquidation…) sont désormais un point essentiel de choix. Il faut, bien sûr, vérifier dans les conditions générales les engagements de délais de traitement des opérations et de dates de valeur, car il y a de tout sur le marché.
Et évidemment, vérifier que votre PER dispose bien des trois compartiments : versements individuels, épargne salariale, versements obligatoires d’entreprise pour pouvoir regrouper toute votre épargne retraite en un lieu unique et bien la gérer en consolidé ! Un seul plan pour les gouverner tous : c’est un des atouts du PER, et tous les fabricants n’ont pas développé les trois compartiments dans leurs produits.
Enfin, nous ne vous surprendrons pas en vous disant que pour Mon Partenaire Patrimoine, un bon PER est un PER conseillé. Et nous sommes là pour cela ! Car un PER n’est pas qu’un produit qui doit être transparent, de bonne qualité à valeur ajoutée : c’est une démarche de long terme. Osons dire que c’est un projet de vie.
Il y a, en effet, une phase de structuration :
- fiabilisation du disponible de votre foyer fiscal à recalculer, pour notamment tenir compte de l’épargne retraite professionnelle (PERECO, Madelin, PEROB), des versements effectués sur d’autres dispositifs (Préfon, Corem…), des plafonds non consommés rattrapables de tous les membres du foyer, y compris ceux qui n’ont pas de revenu
- croisement avec la capacité d’épargne et le reste du patrimoine, pour décider quand et combien verser, et garder de l’épargne liquide à côté
- nombre de PER à ouvrir : par exemple, pour la protection croisée des conjoints en cas de coup dur, ou pour mettre le pied à l’étrier de ses enfants
- allocation en fonction de l’horizon de temps, du profil de risque, du reste du patrimoine et des valeurs
Et cette boucle de structuration doit être mise à jour, chaque année, dans le cadre du devoir de conseil.
Il en va de même pour la phase de restitution : quand liquider, et comment ? En capital, en une ou plusieurs fois, en rente ? Il y a de l’optimisation à faire en fonction de l’espérance de vie, de l’état de santé, et des revenus et charges de chaque foyer.
Et pour parachever notre référence au sketch des chasseurs des Inconnus, nous l’affirmons haut et fort : un bon PER, il voit un épargnant IL STRUCTURE UNE DÉMARCHE SUR MESURE, il collecte, il capitalise, Il RÉFLÉCHIT À LA SORTIE, il restitue intelligemment : voilà un bon PER !
Vous avez un PER et vous êtes déçu soit du produit, soit du conseil, soit des deux ?
Détendez-vous ! Le PER est transférable sans frais à partir de la cinquième année, et ces frais avant cinq ans sont plafonnés à 1% par la loi. Vous pouvez donc à tout moment basculer sur un produit de meilleure qualité après audit du vôtre. Cela vaut à la fois pour le PER assurance, mais aussi pour le PER compte-titres.
Si vous êtes satisfaits de votre produit, mais pas du conseil et de l’accompagnement, il est toujours possible, si vous êtes dans un cas de distribution indépendante, de faire ce que l’on appelle un ordre de remplacement pour changer de conseiller de rattachement. Dans les environnements bancaires ou de réseaux captifs d’assureurs, c’est plus compliqué : mais dans la plupart des cas, le conseiller à valeur ajoutée que l’on choisit dispose de solutions de meilleure qualité sur lesquelles, après étude, on a le plus souvent intérêt à transférer.
Et quand on est bien dans son PER, on peut consacrer son temps à la chasse à la galinette cendrée, comme les bons chasseurs des Inconnus, ou à toute autre activité de loisirs plus sympathique que la gestion de ses finances !
Quand devez-vous agir ?
Maintenant !
Il y a deux cas :
- vous n’avez pas de PER alors que vous payez des impôts : contactez-nous maintenant si vous voulez dérouler la démarche avant le 31 décembre prochain
- vous souhaitez faire auditer votre PER : pas d’urgence pour demander le transfert autre que le risque de rester plus longtemps dans une solution qui ne vous convient pas. Autant ne pas traîner pour vos versements de cette année !
Aujourd’hui, on n’a plus le droit d’être malheureux dans son PER !
Vous voulez être accompagné pour choisir le bon PER ? Contactez-nous