En deux ans, le PER (Plan d’Epargne Retraite, collectif ou individuel) a rapidement trouvé sa place auprès des épargnants, dans une palette des placements financiers pourtant déjà très riche. Concrètement, que faut-il regarder si l’on veut en ouvrir un ?
Le PER vient de fêter ses deux ans : son arrivée avec la loi Pacte a largement mobilisé les professionnels de l’épargne, avec de nouvelles offres de produits et une belle dynamique commerciale. Dans cette dynamique, les pouvoirs publics visent au moins 3 millions de personnes équipées d’un PER individuel ou collectif à horizon 2022, ce qui confirmerait ce lancement réussi.
Sur le fond, ce qui explique l’intérêt et le succès de ce nouveau dispositif, ce sont deux grands avantages : sa simplicité et sa souplesse
La simplicité :
- un seul dispositif « réceptacle » avec 3 compartiments, comparé à la multiplicité d’anciennes offres, ce qui n’aidait pas à aborder facilement le sujet avec le grand public
- au-delà du produit, les outils d’accompagnement ont bénéficié à plein de la transformation numérique des parcours de souscription : des simulateurs en ligne jusqu’à la souscription dématérialisée
- et puis il y a aussi un gros effort de pédagogie, de la part de tous les professionnels, pour rendre simple la compréhension des enjeux retraite et la manière dont le PER peut y répondre
La souplesse :
- souplesse d’ouverture (en enveloppe bancaire ou assurantielle) avec une grande liberté de versement : pas d’obligation, vous versez comme vous voulez quand vous voulez
- souplesse de retrait : une fois à la retraite bien sûr (avec la sortie totale en capital possible) et pour certains cas en amont (les cas de force majeure que l’on connaît, mais aussi pour l’achat d’une résidence principale)
- souplesse de fonctionnement : un large choix de supports financiers, en gestion libre ou pilotée, avec la faculté d’arbitrage à tout moment et – gros avantage on le rappelle – la transférabilité entre établissements
Le PER bénéficie également des transferts d’anciens contrats retraite, qu’ils soient individuels comme le PERP ou les contrats Madelin, ou bien collectifs comme le PERCO ou les contrats Article 83.
De nombreux PER sont proposés sur le marché, que faut-il regarder et comparer en priorité ?
C’est l’occasion d’une référence musicale à Maxime Le Forestier : « On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille… », mais on choisit son PER 🙂
Effectivement le choix ne manque pas, ce qui est toujours une chance si on se pose les bonnes questions, ou qu’on les pose à son conseiller :
- Est-ce que la gamme de fonds accessible est assez riche pour diversifier mon épargne sur le long terme ? Il faut regarder les classes d’actifs couvertes (marchés actions français, européens ou internationaux, immobilier…) et la profondeur de gamme (sur une classe d’actifs/pour un niveau de risque donné, est-ce que j’ai un choix de fonds suffisant ?)
- Est-ce que j’ai des outils simples et efficaces pour piloter moi-même la gestion financière, ou bien est-ce que je peux la déléguer, en gestion pilotée, à un gérant spécialiste de ce métier ?
Bien sûr il faut aussi regarder les niveaux de frais prélevés : l’absence de frais sur versement c’est un atout, par exemple ; il faut également veiller à ce que les frais de gestion restent modérés, en mode de gestion libre et dans la gestion pilotée que proposent obligatoirement les PER.
Au-delà de l’offre produit, ce qui nous semble déterminant chez Mon Partenaire Patrimoine (en particulier pour l’épargne retraite) c’est la qualité du conseil et du suivi apportés, à la souscription et au fil du temps, qui produiront une valeur ajoutée sur le long terme.
Deux illustrations :
À l'entrée
La complémentarité d’un PER avec l’épargne déjà détenue, le choix de l’enveloppe (bancaire ou assurantielle) selon son âge, ses objectifs et son statut (salarié, TNS) ; l’intérêt d’ouvrir un PER pour un enfant mineur par exemple ; évidemment, bien calibrer ses versements en fonction de sa capacité d’épargne et de son plafond retraite disponible, pour ne rien perdre de son avantage fiscal.
À la sortie
De la même manière qu’à l’entrée, il est fondamental de bien adapter les modalités de retrait (en capital, en une ou plusieurs fois, et/ou en rente) en fonction de ses besoins et de sa situation ; par exemple, récupérer dès son départ en retraite la totalité de son capital n’a généralement pas de sens (économiquement ou fiscalement) et la mise en place de retraits fractionnés produira de meilleurs effets si elle est faite sur mesure et en fonction du barème fiscal applicable au client
Qui est concerné ? Tout le monde est concerné !
- Les particuliers salariés, qui auront besoin d’un complément de revenus pour la retraite : le PER est complémentaire de solutions patrimoniales comme l’assurance vie ou l’immobilier locatif.
- Pour les travailleurs non-salariés, indépendants, artisans et professions libérales, l’enjeu retraite est encore plus marqué car ils cotisent moins pendant leur vie active : constituer une épargne retraite est indispensable pour anticiper et protéger leur train de vie. C’était d’ailleurs l’objectif des contrats Loi Madelin, désormais remplacés par le PER. Deux avantages propres aux TNS : 1) la déduction des versements est augmentée avec un plafond complémentaire 2) ils peuvent ouvrir un PER collectif avec possibilité d’abondement, dès lors qu’un salarié est embauché dans la société dirigée par le TNS.
- Pour les entreprises aussi le PER constitue une opportunité d’accompagnement des salariés (dans sa version collective, qui remplace le PERCO) car il propose un dispositif très complet, avec 3 compartiments : un compartiment individuel pour les versements personnels (ouvrant droit à réduction d’impôt) ; un compartiment collectif pour la participation, l’intéressement, les éventuels abondements ou les transferts de jours de congés ; un compartiment catégoriel (anciens article 83)
Que vous soyez salarié, indépendant ou dirigeant, prenez rendez-vous dès à présent avec un conseiller Mon Partenaire Patrimoine pour une étude personnalisée ! Pour la retraite, il n’est jamais trop tôt :). Et surtout c’est maintenant qu’il faut s’en occuper pour profiter de la réduction d’impôt générée par les versements sur un PER avant la fin d’année, alors n’attendez pas !