Pour La Financière de l’Échiquier (LFDE), investisseur responsable depuis plus de 30 ans, l’investissement à impact constitue la nouvelle frontière de l’investissement socialement responsable. Pionnier de l’impact coté en France, nous avons lancé dès 2017 Echiquier Positive Impact Europe[1], le premier fonds à adosser sa stratégie d’investissement aux Objectifs de Développement Durables (ODD) définis par l’ONU. Depuis, notre gamme s’est étoffée, notamment avec un fonds dédié à la transition climatique et à la protection de la biodiversité.
Une définition exigeante de l’impact [2]
Pour définir l’investissement à impact, nous avons recours à trois axes, sur lesquels se fondent notre doctrine d’impact[3] qui s’applique à l’ensemble de notre gamme.
Le premier axe est l’intentionnalité, l’intention d’investir dans des entreprises qui génèrent un impact environnemental et/ou social positif étant le point de départ. Elle se traduit par la définition d’objectifs et d’indicateurs d’impact ex ante. Ensuite, l’additionnalité, le supplément d’âme permettant de dépasser le statut d’investisseur responsable pour devenir un investisseur à impact, notamment par une démarche aboutie d’engagement, ou le soutien d’entreprises dont l’impact est moins direct ou visible. Et enfin, la mesurabilité de l’impact des investissements et des entreprises : elle contribue à accroître la transparence sur la matérialité et la réalité des investissements de nos clients. Nous publierons cette année le 4ème rapport d’impact d’Echiquier Positive Impact Europe et le 1er rapport d’Impact Echiquier Climate & Biodiversity Impact Europe[4].
2 profils au service de l’impact
L’équipe de gestion d’Echiquier Positive Impact Europe est, d’une part, en quête d’impact issu de l’utilisation directe de produits et services. C’est le cas de MICHELIN[5], par exemple, pour lequel la vente de pneus contribue à réduire la consommation d’essence des voitures, ou de NOVO NORDISK, qui propose des traitements pour le diabète et l’obésité. Et d’autre part, l’impact généré par des sociétés dont les produits et services et/ou la conception des produits permettent aux clients d’augmenter leur impact, telles que LONZA, producteur de molécules pour la fabrication de biomédicament ou L’ORÉAL, qui favorise l’« éco conception » de ses produits.
ODD sources de performance
Les ODD définis par l’ONU, sur lesquels s’adossent Echiquier Positive Impact Europe, constituent à nos yeux un outil pertinent pour identifier les opportunités financières qu’il nous est possible de capter. Nous avons identifié 9 ODD parmi les 17, portant sur des enjeux auxquels les entreprises peuvent contribuer. Outils de mesure pertinent, les ODD nous permettent, par exemple, d’estimer la croissance d’une catégorie de produits ainsi que le marché cible potentiel. Ainsi, on estime que 2.805 milliards de dollars d’opportunités[6] sont générés par les seules innovations relatives à la santé, au bien-être et à la télémédecine. Nous intégrons ces opportunités à nos projections financières pour les entreprises, ce qui nous permet de mieux les valoriser sur le long terme.
L’impact au service de la biodiversité et du climat
Nous sommes convaincus que la finance a un rôle à jouer dans la transition climatique et à la préservation de la biodiversité. C’est pourquoi nous avons lancé le fonds Echiquier Climate & Biodiversity Impact Europe. Notre objectif ? Accompagner tous les secteurs vers une économie à faible émission de carbone et protectrice de la biodiversité. Nous sélectionnons des entreprises dotées de stratégies climatiques ambitieuses et soutenons des solutions adaptées aux besoins de l’économie réelle. Nous cherchons également à investir dans des entreprises qui apportent des solutions concrètes, comme Alfa Laval, spécialiste suédois de la séparation et du transfert de fluides, qui propose un système de traitement de l’eau sur les navires ou des eaux de ballast.
Nous sommes convaincus que l’impact est ancré dans la durée et qu’il est possible de générer à la fois un impact positif sur la planète et le vivant, ainsi qu’une performance financière durable.
[1] Le fonds est majoritairement investi en actions et est principalement exposé au risque de perte en capital, au risque action, au risque de change, et au risque lié à la gestion discrétionnaire. La décision d’investir dans le fonds promu ne doit pas reposer uniquement sur son approche extra-financière mais doit également tenir compte de toutes les autres caractéristiques du fonds, et notamment ses risques, telles que décrites dans son prospectus.
[2] L’attention de l’investisseur est attirée sur le fait que son investissement dans le compartiment ne génère pas d’impact direct sur l’environnement et la société mais que le compartiment cherche à sélectionner et à investir dans les entreprises qui répondent à des critères précis définis dans la stratégie de gestion.
[3] Plus d’informations, l’investisseur est invité à consulter notre Doctrine d’Impact disponible ici
[4] Le fonds est majoritairement investi en actions et est principalement exposé au risque de perte en capital, au risque action, au risque lié à l’investissement dans des actions de petites et moyennes capitalisations, et au risque de change. La décision d’investir dans le fonds promu ne doit pas reposer uniquement sur son approche extra-financière mais doit également tenir compte de toutes les autres caractéristiques du fonds, et notamment ses risques, telles que décrites dans son prospectus.
[5] Les valeurs citées sont données à titre d’exemple. Ni leur présence dans les portefeuilles gérés, ni leur performance ne sont garanties.
[6] Source : Better Business World 2017
À propos de l'auteur
LUC OLIVIER
Gérant de fonds à impact, La Financière de l’Échiquier