On parle souvent des titres phares du CAC 40, mais certainement pas assez des petites entreprises françaises en recherche d’investisseurs. On communique beaucoup sur le Label ISR (et c’est bien), mais probablement pas assez sur le Label Relance.
Comme notre environnement économique, les attentes des épargnants évoluent en permanence. On le voit avec le développement de l’investissement socialement responsable (ISR), sur la base de critères extra-financiers environnementaux ou sociétaux ; on le constate aussi avec une volonté grandissante de financer l’économie réelle pour soutenir directement l’activité des entreprises.
Cette demande, en progression chez les épargnants, accompagne les transformations de notre économie dans le contexte que nous traversons actuellement. Elle s’appuie aussi sur l’offre, qui s’est étoffée ces dernières années, proposant des placements adossés au financement des plus petites entreprises. Un mouvement amplifié avec certaines initiatives portées par la loi Pacte de 2019 (le Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), dont l’un des objectifs est de « flécher » l’épargne des Français vers l’économie réelle.
Ces derniers temps, on a beaucoup entendu parler du bitcoin et de sa valeur virtuelle, alors que l’on a certainement un intérêt commun à se recentrer sur les enjeux de l’économie réelle 🙂
Quand on parle « d’économie réelle », de quoi s’agit-il exactement ?
Principalement, cela concerne les petites et moyennes entreprises (les PME et TPE) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) : elles ne sont pas financées par l’appel aux marchés boursiers et elles incarnent une activité plus locale, peut-être aussi plus concrète pour le grand public.
L’économie réelle, c’est également l’investissement en immobilier professionnel, ou bien encore les actifs terriens et forestiers par exemple. Là aussi, des secteurs que l’on peut retrouver dans des produits d’épargne spécialisés (SCPI, GFI).
L’économie réelle : qu’est-ce que cela apporte de plus aux épargnants, si l’on compare aux investissements classiques sur les marchés boursiers ?
De la diversification, tout d’abord : par exemple, si l’on veut investir sur le marché français, on ne peut pas se limiter aux titres du CAC 40, qui est un indice très concentré sur certains secteurs (luxe, énergie, bancaires) et qui n’est donc pas assez diversifié pour un épargnant qui veut conserver un bon équilibre des risques sur sa partie actions. Investir dans des entreprises non cotées (via des fonds spécialisés de Private Equity) ou bien dans des secteurs innovants (en croissance et qui ont besoin de financement) c’est un moyen efficace pour diversifier ses placements, en cohérence avec son profil d’investisseur bien sûr.
Une autre dimension, l’impact de son épargne : c’est un terme à la mode, mais il résume bien la volonté de contribuer à un objectif collectif, au développement économique de proximité. Comme consommer local, on peut épargner local.
Depuis plus de vingt ans, les pouvoirs publics ont incité les épargnants à financer les petites entreprises et des start-ups : avec la création des fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) à la fin des années 90 ou des fonds d’investissement de proximité (FIP) au début des années 2000. On peut noter, depuis 2014, la création du statut d’intermédiaire en financement participatif, pour démocratiser ces nouveaux modes de financement.
Il y a également un accès facilité à l’épargne en fonds de Private Equity ; sans oublier le PEA-PME, encore trop peu utilisé, mais qui mérite aussi qu’on s’y intéresse dans cette approche.
Plus encore dans l’économie réelle que sur les marchés boursiers, il est indispensable de se faire accompagner pour choisir des placements adaptés à ses objectifs patrimoniaux et à son profil
On se situe naturellement sur un investissement long (idéalement plus de 10 ans), car il s’aligne sur le temps nécessaire aux entreprises pour leur développement économique, pour générer des revenus et un retour sur investissement intéressant.
Comme pour des actions cotées traditionnelles, leur potentiel de rendement se réalise pleinement après plusieurs années, ce qui se prête particulièrement bien à l’épargne patrimoniale ou l’épargne retraite. Dans une recherche à la fois de rendement et de diversification, investir dans l’économie réelle peut donc compléter efficacement l’investissement traditionnel sur les marchés boursiers.
Dans l’investissement non coté, les FCPR (fonds communs de placements à risque), les fonds de capital investissement ou de Private Equity sont, par nature, plus risqués que les titres ou fonds cotés en Bourse ; c’est pour cela qu’il faut être sélectif et se faire conseiller, mais ils permettent d’aller chercher un autre moteur de performance, décorrélé des marchés boursiers cotés.
Ces fonds étaient précédemment réservés principalement aux investisseurs institutionnels ou en gestion de fortune, ils sont désormais plus accessibles et c’est un élément très positif : on peut les détenir en direct, dans une enveloppe PEA-PME ou en assurance vie sous forme d’unités de compte. Cela contribue à démocratiser cet investissement, nettement plus répandu dans d’autres pays qu’en France jusqu’à présent.
Il faut aussi penser aux fonds (FCP, SICAV) qui possèdent le Label Relance. Ce label a été lancé en octobre 2020 et permet d’identifier les fonds qui viennent soutenir les entreprises françaises et notamment les PME et les ETI. Il y a plus de 150 fonds labellisés à ce jour, ce qui offre du choix, largement accessible pour les épargnants, en compte titres, en PEA ou en assurance vie.
Les fonds qui répondent aux exigences du Label Relance respectent également un ensemble de critères environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance (ESG). Ils suivent une approche globalement durable et responsable, pas seulement économique et financière : tout comme dans le cadre du label ISR, le label Relance mérite qu’on en parle davantage !
Concrètement, comment investir dans l’économie réelle ?
En épargne patrimoniale, on le rappelle souvent, il y a le contenu et le contenant. Une illustration, en conjuguant l’investissement non coté et l’assurance vie, on bénéficie d’un double avantage :
- la souplesse et la robustesse de l’enveloppe assurantielle
- la diversification que procure l’investissement non coté avec un potentiel de rendement complémentaire : sur les dix dernières années, cette classe d’actif a généré un rendement moyen supérieur à 11% en regard d’un niveau de risque plus fort et un écart constaté plus significatif dans les performances entre les meilleurs fonds et les moins bons (d’où l’importance de se faire accompagner pour choisir un placement adapté à son profil)
Plus globalement, nous voyons actuellement quatre moyens simples pour investir dans l’économie réelle et privilégier des actifs tangibles, sans se cantonner aux grandes capitalisations mondialisées :
Les opportunités sont nombreuses pour bénéficier d’un double effet sur votre épargne : diversifier votre épargne tout en soutenant les entreprises françaises. Mon Partenaire Patrimoine soutient pleinement cette approche, ancrée dans une démarche d’investissement durable et de proximité.